Beaucoup de joueurs professionnels usent et abusent du bluff. Et beaucoup d’entre eux ont déjà également été bernés par cette technique. Cette méthode, très pratiquée aux jeux de cartes, a pour principe de faire croire à son adversaire d’être en possession d’un jeu différent de la main réelle.
Bluffer c’est simuler !
Très prisé en poker, le bluff y est monnaie courante. L’on fait croire aux parties adverses que l’on a une main faible ou forte. Dans tous les cas, l’objectif est de laisser planer le doute. L’on distingue à cet effet deux types de bluffs : psychologique d’une part, rationnel d’autre part. Mais il n’y a pas qu’au poker que l’on joue avec les neurones de ses adversaires. L’on y fait appel fréquemment aux jeux comme la belote de comptoir ou encore le Maka Bana. Dans certains jeux de société, la technique semble être d’un excellent recours pour déstabiliser l’équipe adverse.
Jouer avec la raison et le moral !
Aux cartes comme au scrabble, avoir une stratégie est importante. Dans ce cas, l’on mise plus sur le bluff rationnel. L’on affiche donc un comportement erratique, de manière volontaire. Cette technique entretient l’ambiguïté dans le camp adverse. Ce qui aura pour effet de les empêcher d’analyser la teneur du jeu de façon précise.
Le bluff psychologique pour sa part se jouera sur un coup précis. Le joueur affichera un jeu sans logique apparente. La méthode induira les adversaires en erreur. Ces derniers par incertitude feront des fautes. Dans ce cas de figure, l’idéal est de faire croire à une main faible qu’elle l’est véritablement. Ce genre de bluff est désigné sous le nom de « slowplay » au poker.